1. La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole
Ca raconte quoi :
Ignatus Reilly est un érudit suffisant qui n'en finit pas de maudire ses contemporains et l'incroyable dégénerescence intellectuelle et morale de la société moderne. Mais voilà qu'à 30 ballets, il doit un peu lacher sa maman pour trouver un emploi.
En fait il s'agit de quoi :
Ecrit dans les années 60, la conjuration des imbéciles ne sera publiée qu'après le suicide du désespéré John Kennedy Toole. Comble de l'ironie pour cette oeuvre démente et stylisée (gare à la traduction qui date un peu) qui s'ouvre par une exergue de Swift
On le lit où :
Chez ta mère ou lors d'un week-end corporate de rentrée dans le Vaucluse.
2. La Lionne blanche de Henning Mankell
Ca raconte quoi :
En fait il s'agit de quoi :
Comme vous le savez, Henning Mankell a à son actif une poignée de polars qu'on n'arrive pas à lacher.
Celui-ci est en plus habité d'un climat tantôt fiévreux, tantôt glaçant, et à l'occasion parsemé d'hallucinations mystiques et de constats politiques plutôt raides.
On le lit où :
En pleine crise de palu au Sénégal, ou dans le nord de la Bretagne pluvieuse ( bourré au chouchen)
3. Transmetropolitan de Warren Ellis et Darrick Robertson
Ca raconte quoi :
Apres des années d'exil, Spider Jerusalem journaliste d'investigation de son état trouve un job au quotidien The World. Il y dénonce les injustices du monde surréaliste du XXIème siècle.
En fait il s'agit de quoi :
Spider Jerusalem, c’est Hunter Thompson (le journaliste inventeur du journalisme gonzo) s’il avait vécu dans un futur consumériste où tout ce qui peut aujourd’hui empirer l’aura fait. La verve misanthrope et trash de Warren Ellis n’a jamais trouvé un meilleur véhicule.
On le lit où
Un mobile home pris dans la boue, battu par la pluie, les rideaux tirés, pour que votre voisin bedonnant, uniquement vêtu d’un slip de bain trop petit qui lui rentre entre les fesses, ne vienne pas vous inviter à un nouvel apéro.