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  • Chronique de Riley Jenson [Tome 3] - Keri Arthur

    kery.JPGC'est avec plaisir que je me suis replongée dans cette série. Pour ce 3e opus, nous retrouvons Riley, qui est sur le point de devenir gardienne. Sa mission va consister, en compagnie de son jumeau, de mettre fin aux agissements d'un scientifique, qui fabrique des clones, celui même qui avait sous sa coupe deux de ses partenaires sexuels. Elle va devoir encore une fois user de subtilité pour parvenir à ses fins.

     

    Concernant la plume de l'auteure, on peut constater que Keri Arthur conserve toujours la même fluidité, et de ce fait nous avons une grande aisance de lecture. Dans ce tome, beaucoup d'actions, une intrigue qui file au gré des pages pour se terminer et s'ouvrir sur une autre, qui je pense va se développer au fil des tomes suivants.

     

    Pour ce qui est des personnages, Riley est toujours égale à elle-même. Toujours un fort caractère, elle s'expose dans sa mission à quelques problèmes... Et en tant que louve, son appétit sexuel fait toujours des siennes ; mais elle sait pour qui elle éprouve de véritables sentiments même si ces derniers ne sont pas partagés. De plus, sa morphologie subit quelques changements, mais pour le moment nous ne savons pas si cela est naturel ou du au traitement qui lui a été administré.

    Quinn, le vampire sexy, retrouve Riley dans sa mission. Il arrive communiquer de plus en plus avec elle rien que par la pensée. Et, par surprise, il s'exprime un peu plus aisément sur la nature de ses sentiments à son égard.

     

    En bref, un tome bien prenant, on arrive à la conclusion de la mission, pour partir sur une nouvelle. dans ce tome, nous trouvons toujours des scènes de sexe, mais un peu moins qu'au départ. Ce qui n'a pas été pour me déplaire, ainsi, l'intrigue réelle primait sur les écartades de cette louve que je qualifierais "en chaleur". J'ai passé un bon moment de lecture.

  • avis sur : Robert des noms propres, Amélie Nothomb

    robert.JPGTous les ans c’est pareil : à la même époque, celle de la rentrée littéraire, j’achète le nouveau livre d’Amélie Nothomb qui ne manque jamais de paraître. L’auteur m’a longtemps fascinée mais déjà l’an dernier, une fois la lecture achevée, je m’étais promise de ne plus céder et de ne pas l’acheter l’an prochain. J’ai failli.

    Nothomb joue avec la réalité ce qui aurait pu être intéressant ; ce n’est hélas pas le cas, Amélie est trop fatiguée pour cela. Les dialogues - déjà peu soignés dans Cosmétique de l’ennemi, le cru 2001 qui, rappelons-le, n’est qu’un long dialogue - sont ici véritablement bâclés et l’on ne retrouve pas la qualité d’écriture de ses premiers romans ou même de Stupeur et tremblements malgré quelques belles pages sur les fées et la danse ; le livre est rempli de coquilles (A quoi bon un travail sérieux de relecture, avec le petit bandeau rouge et le nom de l’auteur en lettres capitales, ça se vendra...) et la fin est plaquée et inutile à l’intrigue. Le coup de publicité est un peu grossier : car qu’est-ce que la fin de cet ouvrage sinon un effet d’annonce pour les fans d’Amélie qui de toute façon se précipiteront pour acheter le disque ?

    On était tout de même en droit d’attendre plus et mieux d’une romancière à l’imagination aussi puissante et fertile. Espérons qu’Amélie Nothomb n’ait pas déjà, au fil des rentrées littéraires, irrémédiablement perdu son âme.

     

    Amélie Nothomb, Robert des noms propres, Albin Michel, Paris, 2002, 171 p.