Ce roman explore les mystères et les méandres de l’enfance, à travers l’histoire vraie de Philippe Grimbert, qui va voir toutes ses illusions et sa famille en apparence idéale s’effondrer à cause d’un lourd secret. Et l’on découvre que, en voulant cacher son histoire à un enfant, on lui créé toutes sortes de problèmes psychiques, car même tues, les histoires cachées sont là, tapies.
Le format très court du récit ne laisse aucune langueur s’installer chez le lecteur. Au contraire, tout va très vite, pas de détails superflus. Mais toujours avec une écriture pleine d’émotion et proche du lecteur car le roman est écrit à la première personne du singulier.
Cet ouvrage, c’est le parcours d’un enfant sur les traces de son passé, c’est l’affrontement avec les démons du passé et la douleur des parents, et c’est les ravages que la guerre a laissé aux survivants.
En ouvrant ce livre, je ne m’attendais pas à un roman autobiographique. Cela lui a donné encore plus de poids. Un livre très rapide à lire mais difficile à refermer.