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La fascination de l'étang de Virginia Woolf

 

woolf.JPGIl s'agit de vingt-cinq nouvelles écrites tout au long de sa vie.

C'est très intéressant de suivre au gré des styles, des atmosphères, l'évolution de l'auteur. Les nouvelles sont inégales, d'une qualité variable mais en majorité sont très agréables à lire. On trouve une sorte de fable avec une vieille femme et un perroquet, des extraits de la vie de femmes au salon (Mrs Dalloway déjà...Orlando), un conte sur la vie d'une étrange chienne... Ce qui est sûr c'est qu'il y a là un fabuleux talent pour soulever un coin du voile des pensées intimes.

Virginia Woolf a une sensibilité un peu mélancolique et désabusée mais aussi déterminée et d'une lucidité féroce, qui force à regarder celui à côté de qui on passe dans ce salon, sans y prêter attention, sans soupçonner tous ces micro drames qui s'élaborent à bas bruit...

Cette plume est fine et bonne conteuse. Sa modernité m'a impressionnée. Pour l'inégalité d'intérêt des nouvelles je resterais mitigée quant à la note mais la qualité de l'écriture mérite mieux.

La fascination de l'étang de Virginia Woolf (Seuil/Points, 2003, 224 pages)

 

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