Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Lecture : Les Filles du feu, Gérard de Nerval

    C’est sous ce titre tellurique que Gérard de Nerval a réuni huit nouvelles et douze sonnets publiés en janvier 1854, un mois et demi après la révélation de sa démence faite par Alexandre Dumas dans la presse.

    De la clinique du docteur Blanche où il est interné, Nerval dédicace son recueil à l’auteur des Trois mousquetaires : « Je vous dédie ce livre, mon cher maître, comme j’ai dédié Lorely à Jules Janin. J’avais à le remercier au même titre que vous. Il y a quelques années, on m’avait cru mort et il avait écrit ma biographie. Il y a quelques jours, on m’a cru fou, et vous avez consacré quelques-unes de vos lignes les plus charmantes à l’épitaphe de mon esprit. Voilà bien de la gloire qui m’est échue en avancement d’hoirie.

    Comment oser, de mon vivant, porter au front ces brillantes couronnes ? » Un an plus tard, jour pour jour, on le retrouve pendu aux barreaux d'une grille qui fermait un égout de la rue de la Vieille-Lanterne, à Paris.