Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chronique de : « Americana » de Don Delillo

don-dellilo-americana.JPGVoici un roman, qu’une fois la dernière page tournée, je suis bien en peine d’exprimer le propos !

Début des années 70, la guerre du Vietnam fait rage. David Bell est un jeune cadre New-Yorkais aux dents longues à qui tout réussit. A 20 ans, il avait épousé une jeune provinciale naïve, avec laquelle il a rapidement mené la grande vie avant de se lasser et de divorcer quelques années plus tard. Au niveau professionnel, il connaît une carrière fulgurante dans l’audiovisuel et, à 28 ans, fait déjà partie des pointures du Network où il travaille. Il habite Gramercy Park, un quartier huppé de New-York.
Mais tout bascule le jour où il décide d’aller tourner un reportage sur les Navajos. Il part sur la route, dans un camping car avec quelques amis et va à la rencontre de l’Amérique profonde ou de la conquête de l’Ouest, quel que soit le point de vue où l’on se place !

Malgré qu’il contienne quatre parties, je pense pouvoir scinder ce roman en deux. La première partie m’a paru interminable. M’attendant à ce que David Bell parte assez rapidement pour sa virée dans l’ouest, j’ai été assez surprise que ce départ n’intervienne effectivement qu’à partir de la page 239. Bref, après plus de la moitié du roman. Encore un exemple typique de quatrième de couverture assez trompeuse finalement. Surtout que cette première moitié traite dans un premier temps de la vie dans une grande entreprise américaine du début des années 70, quand les travailleurs ne pensent qu’à se faire des coups vaches pour faire virer les collègues et soi-même grimper les échelons de la réussite. Si au début, j’ai été assez intéressée, je me suis rapidement lassée des jeux de rumeurs de qui va être viré, qui couche avec qui et qui est homosexuel. Sans parler des pronostics sur les probables évictions en fonction des couleurs de porte ou de canapé dans chaque bureau ou de la combinaison de ceux-ci. Après cela, l’auteur revient en arrière dans la chronologie de la vie de David Bell et nous raconte son enfance et son adolescence au sein de sa famille dans une banlieue de New York.

Vient ensuite cette fameuse partie que tout lecteur qui a acheté le roman en fonction de la quatrième de couverture attend. Et donc, nouveau saut dans la chronologie pour repasser après la première partie (j’espère que vous suivez ? ) David Bell part donc dans l’ouest avec des amis dans un camping car, pour tourner son fameux reportage sur les Navajos.

Et c’est là que mon cerveau n’a plus suivi !!!! Tout d’abord, à part son amie sculpteur que l’on retrouvait dans la première partie, qui sont les autres ? Et pourquoi part-il avec eux dans le cadre d’un projet professionnel ? Bon, soit c’est moi qui avais déjà décroché ou alors la construction et le style de Don Delillo sont décidément trop complexes pour ma pauvre personne. Car à partir de là, j’ai de moins en moins compris ce qui se déroulait dans ce roman. La joyeuse équipe s’arrête dans un bled et décide de rester là quelques jours. Ils rencontrent des gens un peu paumés, que David fait tourner dans son film. Mais je comprenais de moins en moins.

Bon, j’arrête là, pour ne pas vous raconter toute l’histoire. j’en serais de toute façon bien incapable.

 

 

Les commentaires sont fermés.