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Chroniques croisées sur Hermann Hesse et Stefan Zweig

Le Joueur d’échecs, Stefan Zweig


Sur un paquebot, s’opposent deux champions d’échecs que tout sépare : le champion en titre, d’une origine modeste mais tacticien redoutable, et un aristocrate qui n’a pu pratiquer son jeu que mentalement, isolé dans une geôle privée pendant la répression nazie. La nouvelle de Stefan Zweig,
Le Joueur d’échecs, est publiée à titre posthume en 1943, un an après la fin tragique de l’écrivain. En 1934, il avait fui l’Autriche pour s’exiler en Angleterre, à cause des persécutions des nazis. En 1938, l'adaptation cinématographique de son roman Brûlant secret attise la colère des Allemands : ses œuvres sont brûlées à Berlin. En 1941, il s’installe au Brésil : il s’y suicide le 23 février 1942, avec Lotte, désespéré par le devenir de l’Europe.

Le Loup des steppes, Hermann Hesse


C’est dans les années 1960 que
Le Loup des steppes, le plus célèbre roman d’Hermann Hesse, publié en 1927, devient un succès international. L'accueil de son œuvre dans l’Allemagne des deux guerres mondiales a été marqué par des campagnes de presse hostiles à l’auteur en raison de ses prises de position pacifistes et de son rejet du nationalisme. À partir de 1937, on lit même ses œuvres sous le manteau, si bien que toute une génération d’Allemands ne la découvrira qu’après 1945. Malgré l’obtention du prix Nobel de littérature en 1946, la critique restera longtemps mitigée à son égard. Il est aujourd’hui l'un des auteurs allemands les plus traduits et lus dans le monde : plus de 100 millions de ses livres ont déjà été vendus !

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