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  • Kwest et Eine Billion Dollar , Andreas Eschbach

    Kwest (Quest) - Andreas Eschbach - 2001

    Le royaume interplanétaire est en danger d'être envahi par l'Empereur des Etoiles, un mystérieux empereur dont on dit qu'il est immortel. Eftalan Quest, commandant du Megatao, est envoyé par le Roi sur une mission bien mystérieuse, qui consiste à retrouver La Planète de l'Origine, de là où est parti toute vie dans l'univers de Millas. Or dans quel but?  De là commence la quête de Quest qui l'emmènera à la rencontre d'espèces intelligentes non-humaines, des palnètes inconnus, l'immortalité.

    "Quest" est magnifique space-opera.  Eschbach fait preuve de beaucoup d'imagination, dans ce récit, que l'on peut même qualifier de récit initiatique, de tout un équipage. "Quest" se passe dans une ère d'avant "Des milliards de tapis de cheveux", mais dans le même univers. De plus, chose rare, Eschbach s'en sort sans le méchant de service. Les actions de chaque protagoniste sont expliqués par ses intérêts divergents. De plus le récit est vu par plusieurs personnages différents à la fois.

    Seul défaut est que le roman est parfois teinté d'un peu de naïveté, le tout reste toujours dans une ambiance bonne enfant. Cependant, Eschbach nous fournit là une oeuvre très complète qui ravira tous les fans de science-fiction et plus particulièrement de space-opera. Ce roman est d'ailleurs selon moi l'un des meilleurs de Eschbach (avec "Des milliards de tapis de cheveux", qui est toutefois encore bien meilleur)

    Petit bémol pour les francophones, je ne pense pas que la version française soit d'un bien haut niveau (même si je ne l'ai pas lu). Le titre et le nom du personnage ont été changé de Quest en Kwest (Quest venant de l'anglais et voulant dire quête, car il s'agit bien d'une quête dans ce roman, alors que Kwest ne veut rien dire du tout.)

    Eine Billion Dollar - Andreas Eschbach - 2001

    John Salvatore Fontanelli, fils d’un cordonnier new-yorkais, et livreur de pizzas de son métier, hérite de façon totalement inattendue une fortune, qu’un aïeul très éloigné, un commerçant florentindas du 16e siècle. Une fortune immense qui, dû aux intérêts, depuis 500 ans va faire de son héritier de loin l’homme le plus riche au monde, avec plus d’un billion de dollars. Fontanelli cependant va également hériter d’une prophétie. Selon le testament du commerçant florentin, cette fortune rendra à l’humanité son avenir perdu.

    Andreas Eschbach, plus connu pour ces romans de science-fiction, nous livre ici d’un point de vu de son intrigue, un roman très original et sans équivalent selon moi. Il s’agit ici d’un roman parlant beaucoup d’argent, ce que c’est que l’argent, ce quue ça vaut ce que ça rapporte, mais surtout, ce que ça veut dire, de l’argent.
     
    Un thriller économique, plutôt macroéconomique, qui évoque le rôle de l’argent dans le fonctionnement de ce monde, dans lequel nous vivons, et comment, si possible, sauver ce monde, afin de rendre à l’humanité son avenir.

    Un roman plein de savoir, apporté avec simplicité et grande efficacité. Hélas le tout est un peu long, beaucoup trop long. Eschbach consacre beaucoup de temps à expliquer, voir à répéter afin que tout le monde comprenne, et cela parfois au détriment du suspense de l’intrigue. Il est également à noter que les personnages sont un peu simples et manquent d’originalité.

    Malgré ces défauts, ce livre, toujours pas traduit en français, mérite d’être découvert, pour son originalité et pour son sujet.