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  • « Americana » de Don Delillo - fin

    don-dellilo-americana.JPGJe pense que le style de Don Delillo n’est pas étranger au fait que j’ai eu autant de difficulté à accrocher à ce récit.

    Seule la notion "d'ego trip" a accroché mon attention en fait.

    Les deux premières parties ne m’ont pas déplu mais j’ai quand même eu du mal à avancer dans la lecture tant l’écriture de l’américain est dense, fouillée et lourde. Il n’y a pas de temps mort, on n’arrive pas à reprendre sa respiration. Don Delillo alourdit son texte par une profusion de détails et de remplissages qui font que le lecteur finit par s’ennuyer et en avoir marre.

    Du moins, ça a été mon cas.

    Pourtant, l’histoire m’intéressait réellement, du moins pour ces deux premières parties. Quand on arrive dans la troisième partie, et son expédition dans l’ouest, tout devient flou. J’ai eu l’impression que le romancier devenait volontairement moins clair. On ne sait pas vraiment dans quel Etat des USA la fine équipe se trouve, qui sont ces personnes qu’elle rencontre ni même quel est le projet final de David, si il a vraiment l’intention de mener à bien sa mission professionnelle dans un premier temps. Même les noms des personnages, j’en arrivais à les confondre ! Et ce style toujours aussi opaque. Bref, les deux dernières parties n’ont pas été une partie de plaisir, la toute dernière sombrant carrément dans le n’importe quoi.

    J’avais lu pas mal d’avis divergents sur Don Delillo. Soit on déteste, soit on le vénère. Mais tous s’accordent à dire que ce n’est pas un auteur facile à lire, que ce soit pour son style ou pour ses chronologies atypiques. Je ne peux que confirmer mais je n’entrerai pas dans la catégories de ses fervents admirateurs. Ce n’est peut-être pas le roman idéal pour le découvrir, je ne sais pas, mais je ne suis pas très motivée à lire un autre de ses titres.